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Après mon divorce, la richesse !
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Auteur: Marrons Passucrés

Chapitre 1 Elle a failli mourir dans un accident d’avion

À 0h30, l’heure locale, un tragique accident aérien a eu lieu lors de l’atterrissage d’un avion à destination d’Océville. Selon le bilan, le nombre de victimes s’élevait à 136, avec seulement trois survivants à l’heure actuelle.

Les informations en direct concernant cette catastrophe aérienne étaient diffusées sur l’écran géant du hall d’entrée de l’hôpital.

Léa Leroy, l’une des rares rescapées de l’accident, gisait sur un lit dans la salle d’urgence, couverte de bandages et de blessures.

Depuis le téléphone portable qu’elle tenait dans sa main, une voix artificielle répétait inlassablement le message suivant : « Le numéro que vous avez composé n’est pas disponible, veuillez réessayer ultérieurement. »

Depuis l’accident jusqu’à présent, elle avait tenté d’appeler son mari à de nombreuses reprises, mais il n’avait jamais répondu... Pouvait-il vraiment ne pas être au courant d’un accident aérien d’une telle ampleur ? Pourquoi était-il si avare de ses propres préoccupations envers elle ?

Les images de la scène de l’accident refaisaient surface dans l’esprit de Léa : des cadavres éparpillés partout, l’avion en morceaux... Cette terreur de la mort l’opprimait encore, la plongeant dans un état de peur et de nervosité tel qu’elle en oubliait de respirer.

Et l’homme avec lequel elle partageait sa vie depuis trois ans était introuvable au moment où elle avait le plus besoin de réconfort.

Le cœur de Léa était assailli de frissons.

Soudain, après un long moment, son téléphone portable s’est mis à sonner. Elle a sursauté et a décroché rapidement, espérant voir un message réconfortant, mais sa joie s’est atténuée légèrement lorsqu’elle a découvert que le mot « grand-mère » s’est affiché sur l’écran.

« Allô... », a-t-elle dit en décrochant le téléphone, sa voix rauque.

La voix inquiète de la vieille femme a résonné de l’autre côté de la ligne : « Léa, comment ça va ? Mon Dieu, j’ai eu vraiment peur ! Heureusement, tu es encore en vie ! Est-ce que Pierre est passé pour t’accompagner ? »

Il s’agissait de la grand-mère de Pierre Martin, la seule personne au sein de l’immense famille Martin qui se souciait d’elle.

« Lui, il… »

Son silence a laissé immédiatement cette vielle dame comprendre la situation.

« Ce garnement ! Tu es sa secrétaire et son épouse, et c’est lui qui t’a poussée à partir à l’étranger cette fois-ci. Mais après cet incident, il a disparu ! Attends, je vais lui donner une leçon ! » ensuite, elle a ajouté, « Dans quel hôpital te trouves-tu ? Je vais envoyer le majordome te chercher immédiatement ! »

Après avoir donné l’adresse, Léa a raccroché le téléphone. Par la suite, elle a baissé la tête et a retiré silencieusement l’aiguille de sa main, endurant stoïquement la douleur pour se lever du lit.

« Que faites-vous ? Votre blessure à la jambe est très grave, vous devriez vous reposer », l’infirmière qui était venue vérifier l’état des patients tentait d’arrêter les mouvements de Léa.

« Apportez-moi deux béquilles, je souhaite demander ma sortie. » Son regard était résolu, ne laissant place à aucune discussion.

Premièrement, comparé à l’hôpital, le vieux manoir de la famille Martin offrait un environnement plus propice à un rétablissement tranquille. Deuxièmement, en tant que secrétaire et représentante du Groupe G-Martin, ce voyage à Dubaï avait pour but de vérifier l’organisation et la sélection des participants d’une exposition médicale, et pour rapporter en temps voulu la situation sur place au groupe.

Enfin, et surtout, elle voulait découvrir ce que faisait précisément Pierre et où il était parti.

L’infirmière n’a pas osé pas la contredire et lui a apporté deux béquilles.

Léa a quitté ensuite le service en boitant et s’est dirigée lentement vers le bureau de paiement des factures de l’hôpital. Mais à sa grande surprise, elle a aperçu à travers les fenêtres du hall de l’hôpital une voiture dont la plaque d’immatriculation lui était familière, suivie de plusieurs voitures de luxe qui appartenait au groupe G-Martin.

Plusieurs personnes en sont descendues, et l’homme qui se tenait au centre portait un costume noir, tenant une femme dans ses bras avec une tendresse évidente. Il avait enveloppé ses jambes nues dans un manteau noir.

Il a avancé d’un pas pressé, se dirigeant vers le hall principal de l’hôpital, sans même remarquer la présence de Léa.

Léa demeurait à sa place, l’observant, à une légère distance, transporter une femme directement vers la salle de consultation spécialisée. Après trois ans de mariage, elle n’avait jamais vu cet homme aussi affectueux. Mais qui pouvait bien être cette femme ?

Quoi qu’il en soit, une douleur indescriptible a envahi son cœur et s’est propagée dans tout son corps, l’étouffant.

Peu après, une infirmière qui venait de l’autre côté du couloir a passé à côté d’elle en chuchotant : « Mon Dieu, c’est l’héritier du groupe de G-Martin, Pierre Martin, l’invité permanente des magazines financiers. Il est beau ! Je n’arrive pas à croire que je peux le croiser à l’hôpital. Mais il accompagne sa petite amie pour un examen prénatal. »

« Un examen prénatal ? Tu en es sûre ? »

« J’en suis sûre ! Le rapport d’examen indique que le fœtus a douze semaines ! Cependant, il y a eu un saignement aujourd’hui. »

Douze semaines... cela signifie que cela faisait deux mois...

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