Chapitre 6

Tout en parlant, Emma a emmené Luc dans la chambre.

Luc s’est habilement dirigé vers le côté du lit et a déboutonné les vêtements de Léo, puis il a délicatement essuyé le visage, le cou et le corps de Léo avec une serviette propre.

Sylvie a dégluti.

Il s’avérait qu’il n’était pas facile d’être la belle-fille de la famille Raimond, elle devrait essuyer le corps de Léo tous les jours dans le futur.

En pensant à cela, le visage de Sylvie est devenu rouge.

En remarquant son changement, Emma n’était pas surprise et a dit avec désinvolture : « Apprends bien ! Ce sera ton travail de tous les jours. »

Bien qu’Emma ait l’air souriant, Sylvie sentait toujours qu’il s’agissait d’un avertissement.

Elle savait que la famille Raimond avait dépensé une fortune pour l’épouser, et qu’elle devait aussi en payer le prix.

« J’ai compris, maman », a répondu Sylvie.

Satisfaite, Emma a hoché la tête et attendait que Luc ait fini son travail avant de l’emmener : « Bon, allons-nous-en ! »

Puis elle a dirigé son regard vers Sylvie : « Bonne nuit ! »

Sylvie a hoché la tête.

Après avoir tout rangé, elle a poussé un soupir.

Il semblait que ce mariage ne soit pas aussi facile qu’elle l’avait imaginé.

Vivre dans cette famille riche et influente n’était pas facile du tout.

Elle ne comprenait pas pourquoi il y avait tant de femmes voulant intégrer une famille aussi compliquée que la famille Raimond.

Sylvie s’est retournée et a regardé Léo qui dormait encore paisiblement.

Elle lui a doucement pincé le visage et a soupiré : « Pourquoi ai-je l’impression que ta famille n’est pas aussi simple ? »

« Mais de toute façon, je t’ai déjà épousé, et je prendrai soin de toi à l’avenir, mon mari en état végétatif ! », a-t-elle poursuivi.

...

Le lendemain matin, Sylvie s’est étiré les membres et a touché le corps de Léo par mégarde.

Ce n’est qu’à ce moment-là qu’elle a réalisé qu’elle était mariée et qu’elle était désormais madame Raimond.

Elle a dit à Léo, qui dormait encore paisiblement : « Bonjour, Léo ! »

Elle est sortie du lit et s’est rendue dans la salle de bains, puis elle s’est rappelé les mouvements de Luc, a pris une serviette propre, et une bassine d’eau chaude pour essuyer les mains et le visage de Léo.

Après avoir fait tout cela, elle est descendue prendre son petit-déjeuner avant de faire des exercices dans la cour.

Accueillant la brise froide du matin, elle se sentait très à l’aise.

Elle était très heureuse de penser à ce que ses jours suivants seraient aussi relax que ceux d’aujourd'hui.

Après avoir fait ses exercices, elle s’est dirigée vers la balançoire du jardin et s’y est assise, plissant à moitié les yeux.

En un rien de temps, elle s’est endormie, soudain, elle sentait une paire de grandes mains caresser ses jambes.

Elle s’est immédiatement réveillée et a regardé Bruno avec colère.

En voyant son air furieux, Bruno s’est figé un moment, mais il ne s’est pas arrêté et l’a fait encore plus fort.

Sylvie s’est levée de la balançoire immédiatement et a allumé son téléphone portable, puis elle a froidement regardé Bruno : « Qu’est-ce que tu veux faire ? »

Bruno a ricané : « Mademoiselle Blanc, tu as épousé Léo, c’est pour l’argent de sa famille, n’est-ce pas ? Je veux te dire que tu as épousé la mauvaise personne. »

« Tu as déjà vu que mon frère aîné n’est qu’un légume, comment grand-père lui donnera-t-il l’entreprise ? Je serai le patriarche de la famille Raimond quand grand-père sera mort, même tante Emma, elle ne pourra pas te protéger, tu ferais mieux de m’obéir correctement, ainsi, je pourrai te donner ce que tu veux », a poursuivi Bruno.

Tout en parlant, il s’est approché d’elle, les yeux pleins de lubricité.

Demeurant impassible, Sylvie a reculé : « Ne m’approche pas ! Sinon, je te donnerai une leçon ! »

Méprisant, Bruno a secoué la tête en souriant : « Tu n’es qu’une fille orpheline, comment pourrais-je avoir peur de toi ? »

Il a ensuite saisi le bras de Sylvie et a soulevé sa manche.