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Chapitre 2

« Après-demain ? La famille Raimond n’est-elle pas trop pressée ? », s’est-elle dit.

Après y avoir réfléchi, elle pensait que cela ne faisait rien, de toute façon, elle se mariait avec Léo, la famille Raimond la traiterait gentiment tant qu’elle s’occupait bien de lui et faisait son devoir d’épouse.

« D’accord », a-t-elle répondu.

Après la discussion, la famille Raimond lui a arrangé une chambre, elle s’y est rendue et a déposé ses effets, puis elle s’apprêtait à retourner à l’école.

Se tenant au portail de la famille Raimond, elle a jeté un coup d’œil sur son porte-monnaie et a froncé les sourcils.

Elle était tellement pauvre qu’elle devait retourner à l’école à pied.

À peine avait-elle bougé ses pieds, qu’une voiture s’arrêter à côté d’elle.

« Mademoiselle Blanc, madame m’ordonne de vous déposer à l’école », a dit le chauffeur.

Elle s’est figée et ne l’a pas renvoyé : « D’accord, merci. »

Elle ne s’attendait pas à ce qu’Emma soit aussi attentive, il semblerait que les jours futurs ne soient pas très difficiles.

Dans la famille Raimond.

Emma se tenait près du lit et a regardé l’homme qui y était allongé, la mine maussade : « Léo, je t’ai cherché une femme, elle est jeune et belle. »

Tout en parlant, elle a sangloté : « Si seulement tu pouvais ouvrir tes yeux ! »

Léo dormait toujours paisiblement, avec un nez droit, des lèvres minces et sèches, et un visage un peu pâle.

Emma lui parlait tous les jours depuis un an, espérant qu’il se réveille.

Dommage que Dieu ne soit pas d’accord avec elle.

À l’école.

Dès que Sylvie y est entrée, elle a entendu quelqu’un dire d’un ton sarcastique : « Oh là là, la fille de la famille Blanc est venue ! Ta famille est déjà en faillite, comment veux-tu encore venir à l’école ? »

Sylvie a dirigé son regard vers la direction de la voix, c’était Clermont Petit.

Ils se sont regardés, les yeux charmants de Sylvie l’ont immédiatement fasciné.

Sylvie était une beauté célèbre de l’école et la fille rêvée de nombreux hommes, ils voulaient avoir affaire à elle, mais ils étaient toujours ignorés par elle.

Clermont l’aimait également.

Il se trouvait très beau, par conséquent, le rejet de Sylvie l’avait mis très en colère. Lorsqu’il a su que la famille Blanc était en faillite, il ne voulait que se moquer d’elle.

Sylvie pensait que ce genre de personne était trop ennuyeuse, elle n’avait pas l’intention d’y prêter attention et comptait directement retourner dans la salle de classe.

Cependant, Clermont l’a prise par le bras : « Tu n’as pas de place pour dormir ce soir, n’est-ce pas ? Si tu me supplies, je pourrai t’emmener chez moi. »

Clermont fixait Sylvie, comme s’il voulait l’avaler toute crue.

Sylvie a répondu d’un ton glacé sans même le regarder : « Lâche-moi ! »

Clermont a ricané : « Non ! À moins que tu rentres avec moi ! »

De toute façon, Sylvie était toute seule maintenant, elle n’avait pas de famille, ni d’argent, Clermont pensait donc qu’il pouvait faire ce qu’il voulait avec elle.

« Ah ! », a-t-il hurlé.

Il a soudainement été giflé par Sylvie.

D’un air abasourdi, il a couvert son visage de ses mains et a dit furieusement : « Comment as-tu osé me frapper ? Ma mère ne m’a même jamais touché ! Je vais le dire au directeur pour qu’il t’expulse de l’école ! »

« Comme tu veux », a répondu Sylvie avec désinvolture, puis elle est retournée dans la classe.

Un peu plus tard, dans le bureau du directeur.

Clermont s’est assis en face de Sylvie, a croisé les jambes et l’a regardée de la tête aux pieds.

« Monsieur Legrand ! C’est elle ! Elle m’a giflé sans raison, ça me fait encore mal ! Expulsez-la rapidement ! », a dit Clermont.

Il pensait que si Sylvie était renvoyée par monsieur Legrand, elle le supplierait certainement pour pouvoir retourner à l’école, et à ce moment-là, il lui demanderait de coucher avec elle.

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