Putain, que c'est bon ! Je viens à peine d'arriver mais je kiffe déjà être là. Porto. Bon, en soit ça fait pas rêver plus que ça. J'ai connu bien mieux comme destination, mais j'ai seulement quelques jours de battements entre deux projets et le principal pour moi c'est juste de partir loin de Paname et de mes obligations pour quelques jours. Je suis venu ici il y a quelques mois déjà et ça avait été cool, mais j'avais surtout bossé, là je viens en mode détente exclusivement, alors je me dis que ça va être encore mieux.
J'ai déposé mes valises à mon hôtel, le Sheraton, et j'ai pris une douche vite fait. Les deux heures
Cela faisait plusieurs minutes que j'attendais mon verre de vinho verde, petit clin d'oeil à ces quelques jours passés à Porto et qui allaient prendre fin demain. Un jeune homme s'installa à la table à côté de la mienne, il était en pleine conversation téléphonique, je l'entendais sans vraiment le vouloir mais vu notre proximité il m'aurait été difficile de faire autrement. -Tranquille[...]non pas encore, ça fait que quelques heures que je suis là[...] c'est clair [...]deux secondes, il y a le serveur.
Il paya précipitamment et me suivit. -Où tu vas? -Je rentre, je repars demain matin et j'ai encore mes valises à boucler. -C'est dommage, mais bon je comprends. Je vais rentrer aussi. Peut-être qu'on pourrait faire un bout de chemin ensemble? -Je te remercie mais je suis en voiture. -Ok... Bon et bien je vais rentre
La grande horloge de l'aéroport affichait 11h54. Je passais à peine la douane mais j'étais malgré tout à l'heure. Heureusement que je n'avais qu'un bagage à main, si j'avais eu une valise à enregistrer je n'aurais jamais été dans les temps. Ça avait été une vraie course contre la montre. J'avais dû rentrer chez ma cousine qui habitait à une trentaine de kilomètres de Porto, boucler ma valise, ranger un minimum la chambre dans laquelle j'avais passé ces quatre derniers jours, et surtout j'avais dû faire le tour du voisinage pour un dernier au revoir aux différents membres de ma famille qui habitaient tous dans l'unique rue du hameau. Le bon côté des choses c'est que j'avais pu prétexter un &e
J'avais réussi à trouver le sommeil quelques minutes ce qui m'avait fait un bien fou. Je me dépêchais de sortir de l'avion au plus vite, pressée de revoir mon nouvel appartement. -Tu m'as l'air bien décidé. J'aurais reconnu cette voix entre mille. -Jess! Tu es venue me chercher! Lui dis-je en lui sautant dessus. -Quand même, j'allais pas te laisser galèrer à peine arrivée. Par contre lâches moi, tu m'étouffes un peu. Je finis par la lâcher puis nous nous dirigeâmes vers la voiture.
Après avoir garé la voiture nous prîmes l'ascenseur jusqu'au cinquième. Je n'étais venue qu'une fois dans cet immeuble lors de la visite de nos appartements respectifs à Jess et moi il y a un peu plus d'un mois et d'être ici à nouveau me confirma que nous avions vraiment eu une chance exceptionnelle. Au départ, je cherchais une location proche de chez Jessica. Elle s'était donc mise à chercher avec moi pour m'aider mais nous avions du mal à trouver mon bonheur et de fil en aiguille l'idée avait germé en elle de déménager aussi. Ce n'etait qu'une idée farfelue au début mais nous en avions tout de même parlé avec mon agent immobilier qui, à peine une semaine plus tard, m'avait appelé po
Le début de semaine passa très rapidement. J'adorais ma nouvelle vie à Paris et je pouvais en profiter pleinement n'ayant pas encore repris le travail. Je me levais tôt le matin et j'arpentais les rues et les ruelles se trouvant près de chez moi sans but précis, juste pour le plaisir de la découverte. Ce jeudi matin, j'avais fait un saut à la boulangerie pour acheter quelques viennoiseries à Jessica. Il était 8h30 lorsque je sonnai chez elle. -Entre! Je suis super à
22h15. Nous nous décidions enfin à monter chez nos voisins. Je me sentais légèrement stressée. Depuis ma séparation, je m'étais un peu renfermée sur moi-même et sur mes quelques amis proches. Arrivées à l'étage du dessus nous entendîmes distinctement le son de la musique à travers la porte. Jess se tourna vers moi en
Toc, toc, toc.Le bruit de quelqu'un qui tapait à la porte me fit ouvrir les yeux. Toc, toc, toc.J'attrappai mon téléphone qui affichait 13 heures et soufflai en pensant que j'aurais bien dormi encore un peu. Toc, toc, toc.Je me levai pour aller ouvrir. Toc, toc.-C'est bon, pas la peine de défoncer la porte, j'arrive!