DES ANNÉES PLUS TARD...
Je posais le pied sur le sol parisien après des années d'absence. En effet, cela faisait longtemps que je n'étais pas revenue à Paris, préférant à chaque fois me rendre à Nice lorsque je venais en France. Je me débrouillais pour m'y retrouver en même temps que Jess et ainsi profiter d'elle et de sa jolie famille qui s'était agrandit avec la naissance d'une deuxième fille, trois ans après Giulia. Mékra et elle avait su résister à toutes les crises et ils continuaient encore aujourd'hui d'avancer main dans la main avec amour.
 
Salut les meufs!Alors voici le chapitre du jour.Je vous embrasse fort!😘😘😘😘 Après manger, Ken me proposa de nous promener un peu dans les rues du quartier, j'acceptai volontiers. La nuit commençait à tomber et j'avais envie de profiter de la douceur du soir et de la compagnie de la personne qui m'avait tant manquée, mais au bout d'une vingtaine de minutes de marche je commençai à me sentir fatiguée. &nbs
Cela faisait à peine douze jours que j'étais revenue dans la vie de Ken mais nous étions inséparables, bien trop conscients que le temps nous était compté. Ken avait son fils un week-end sur deux et la moitié des vacances. Ezzio devait arriver chez son père ce vendredi en fin d'après midi. Au début, je ne voulais pas être là, jugeant que ce n'était pas ma place, mais Ken avait insisté, m'expliquant que ça lui tenait vraiment à coeur que je rencontre son fils, alors j'étais restée. -C'est bon si je r
Le grand jour était arrivé. Nous avions choisi de faire un mariage sans chichis, avec peu d'invités. De mon côté je n'avais que Jess. Mes parents étaient tous les deux décédés depuis des années et mon frère était en voyage en Australie avec sa famille, c'était prévu depuis des mois et il n'avait absolument pas eu la possibilité de changer ses projets. Je n'avais pas souhaité inviter d'autres proches, privilégiant une fête très intime. Quelques membres de la famille de Ken étaient présents et surtout tous ses amis étaient là, les mêmes depuis toujours. Pour le dîner, nous avion
Ken et Fanny avaient pu profiter l'un de l'autre pendant près de huit mois après leurs retrouvailles. C'était peu, mais plus que ce qu'ils auraient pu espérer et ils avaient réussi à rendre chaque jour unique l'un auprès de l'autre. La fin n'avait pas été facile. Fanny était partis après des jours de souffrances atroces, mais Ken était toujours resté auprès d'elle jusqu'à son dernier souffle, lui rendant le calvert plus supportable. Il avait mis sa vie à lui de côté pour se consacrer uniquement à sa bien aimée. &
Putain, que c'est bon ! Je viens à peine d'arriver mais je kiffe déjà être là. Porto. Bon, en soit ça fait pas rêver plus que ça. J'ai connu bien mieux comme destination, mais j'ai seulement quelques jours de battements entre deux projets et le principal pour moi c'est juste de partir loin de Paname et de mes obligations pour quelques jours. Je suis venu ici il y a quelques mois déjà et ça avait été cool, mais j'avais surtout bossé, là je viens en mode détente exclusivement, alors je me dis que ça va être encore mieux. J'ai déposé mes valises à mon hôtel, le Sheraton, et j'ai pris une douche vite fait. Les deux heures
Cela faisait plusieurs minutes que j'attendais mon verre de vinho verde, petit clin d'oeil à ces quelques jours passés à Porto et qui allaient prendre fin demain. Un jeune homme s'installa à la table à côté de la mienne, il était en pleine conversation téléphonique, je l'entendais sans vraiment le vouloir mais vu notre proximité il m'aurait été difficile de faire autrement. -Tranquille[...]non pas encore, ça fait que quelques heures que je suis là[...] c'est clair [...]deux secondes, il y a le serveur.
Il paya précipitamment et me suivit. -Où tu vas? -Je rentre, je repars demain matin et j'ai encore mes valises à boucler. -C'est dommage, mais bon je comprends. Je vais rentrer aussi. Peut-être qu'on pourrait faire un bout de chemin ensemble? -Je te remercie mais je suis en voiture. -Ok... Bon et bien je vais rentre
La grande horloge de l'aéroport affichait 11h54. Je passais à peine la douane mais j'étais malgré tout à l'heure. Heureusement que je n'avais qu'un bagage à main, si j'avais eu une valise à enregistrer je n'aurais jamais été dans les temps. Ça avait été une vraie course contre la montre. J'avais dû rentrer chez ma cousine qui habitait à une trentaine de kilomètres de Porto, boucler ma valise, ranger un minimum la chambre dans laquelle j'avais passé ces quatre derniers jours, et surtout j'avais dû faire le tour du voisinage pour un dernier au revoir aux différents membres de ma famille qui habitaient tous dans l'unique rue du hameau. Le bon côté des choses c'est que j'avais pu prétexter un &e