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Chapitre 14

Au crépuscule, Léo est retourné à la Résidence Noblesse. Dès qu'il est entré, il a vu les membres de la famille de son beau-père assis sur le canapé, parlant et riant avec un homme.

En voyant Léo, Susanne lui a fait signe en disant : « Léo, viens, je te présente Albert Thomas, le fils de tante Aline qui habite à côté. Il a fait ses études à l'étranger pendant plusieurs années et il est revenu aujourd'hui. »

Albert a tendu la main à Léo en disant : « Bonjour. »

« Bonjour » a répondu Léo. Il lui a serré la main et a ressenti vivement sa force de sa main. Albert était grand et musclé. En fait, il s'est souvent entraîné au gymnase. Si c'était quelqu’un d’autre qui lui serrait la main, il se serait fait pincer par Albert et la douleur serait insupportable. Mais à ce moment-là, c’était le Dieu de la Guerre qui serrait la main d’Albert. Léo a également mis plus de force et sa main était comme une pince en fer serrant fermement celle d’Albert.

Albert s'est forcé à endurer la douleur sans crier et a regardé Léo avec surprise, en se disant comment cet homme pouvait avoir une main aussi forte. Quand ils ont lâché leurs mains, celle d’Albert était déjà devenue rouge. Ensuite, les deux se sont assis sur le canapé.

Albert a dit en souriant : « Vous êtes Léo ? J'ai entendu dire que vous êtes allé à l'Ouest pour rejoindre l'armée depuis cinq ans ? »

« Oui. »

« Vous laissez votre belle femme à la maison, elle ne vous manque pas ? »

Léo a froncé les sourcils et n’a rien dit.

À ce moment-là, Emma est sortie en portant un foulard et une robe blanche propre. Elle était si jeune et si jolie qu'Albert avait les yeux rivés sur elle. Emma s'est assise à côté de Léo.

Albert a dit avec un ton jaloux : « Je n'avais pas vu Emma depuis je suis parti faire mes études à l'étranger. »

Emma a dit en souriant : « Ça fait presque six ans. »

« Oui, cela fait six ans. Je me souviens encore quand nous étions jeunes, tu avais même dit que tu m'épouserais quand tu serais grande. »

À ces mots, tout le monde avait l’air gêné. Le sourire sur le visage d’Emma a progressivement disparu alors qu'elle toussait et baissait la tête pour prendre une gorgée du thé.

« Si je n’étais pas allé étudier à l'étranger, nous serions probablement un couple maintenant. Hahahaha, désolé, je plaisante ! » a dit Albert.

Personne n’a ri sauf Albert.

Susanne devint mécontente. Sa fille était déjà mariée, comment Albert pouvait-t-il encore dire de tels mots devant le mari de sa fille ?

Léo a dit d'un air indifférent : « Si tu n'as rien d'autre à faire, tu peux partir maintenant. »

« Ne me pressez pas ! » a dit Albert. «Je suis ici pour rendre visite à tante Susanne et Emma. Vous devez penser à votre petit frère mort quand vous n’avez rien à foutre.»

« Albert ! » a dit Emma, tout en retenant Léo pour l'empêcher d'exploser.

« Désolé, je suis franc et direct. Au fait, j'ai aussi apporté un cadeau pour Emma. » a dit Albert en sortant une boîte et en la posant sur la table.

« Emma, ouvre-le ! » a reprit Albert.

Emma a poliment tendu la main pour l'ouvrir, c’était une bague en diamant d'une brillance incomparable. Une bague en diamant ! C’était un cadeau qui n'était offert que lorsqu'un homme demande la main d’une femme.

Albert a offert une bague à Emma et tout le monde savait ce qu’il voulait dire. En fait, Albert s'était déjà renseigné avant de venir ici. Il savait bien qu’Emma a mené une vie de veuve depuis plusieurs années, qu’elle était encore vierge et que Léo n’était qu’un perdant minable dont le père avait disparu, le frère avait sauté d'un immeuble et la famille s’était effondrée. Selon Albert, Emma devait détester Léo et la famille Dupont voulait qu’elle divorce de Léo, donc il n'avait aucune crainte.

« T’aimes ça ? » a demandé Albert.

« Ce cadeau est trop cher, je ne peux pas l’accepter. » a répondu Emma.

« Ce n'est pas cher, Emma, tant que c'est un cadeau pour toi, je suis prêt à l'acheter à tout prix. Cette bague n'est pas chère du tout» a dit Albert.

« Merci, mon mari me l'achètera si je le veux » a répondu Emma.

Emma a insisté sur le fait qu'elle était déjà mariée et qu'il ne fallait pas lui offrir des cadeaux aussi inopportuns qu'une bague en diamant.

Mais Albert ne s'en souciait pas du tout, il a dit en souriant : « Ton mari ? Pour autant que je sache, il était juste un soldat retraité dont la famille s'est effondrée et qui n'a même pas d'endroit où vivre et doit être soutenu par votre famille Dupont. Un tel loser peut-il se permettre d'acheter une bague en diamant ? Emma, sais-tu combien ça coûte une bague en diamant ? »

Albert a tendu deux doigts en continuant : « Deux cent mille euros, Emma, il faut deux cent mille euros pour acheter une bague en diamant ! Léo peut-il gagner deux cent mille euros dans sa vie ? »

Emma n’a rien répondu, en pensant que Léo ne pouvait même pas s'offrir un strass. Comment pouvait-il acheter une bague en diamant ?

...

Léo a jeté un coup d'œil à la bague en diamant en disant : « Est-ce que ça vaut vraiment 200 000 euros ? »

« Bien sûr ! Tu penses que c'est un faux ? Je peux demander à quelqu'un de le vérifier immédiatement » a dit Albert.

« Je ne dis pas que celui-là est faux, c'est juste que j'ai vu trop de diamants de ce type ces dernières années et pour être honnête, on en trouve partout dans les rues et personne n'en veut quand ils tombent par terre. Alors, il est vraiment difficile d'imaginer que ce genre de marchandise puisse valoir deux cent mille euros.» a répondu Léo.

« Conneries ! » dit Albert avec sarcasme : « Vous êtes malade ? Les bagues en diamant d'une valeur de 200 000 euros sont partout dans la rue ? Eh bien, pourquoi vous ne me le montrez pas ? Pouvez-vous le faire ? »

Susanne a également secoué la tête. Elle pensait que Léo était juste en colère, mais peu importe à quel point il était en colère, il devait parler de manière appropriée. Les diamants, on en trouve partout dans la rue ? Quelle absurdité ! C'était trop bête de dire des choses comme ça. Ne serait-ce pas donner aux gens une mauvaise impression pour rien ? Alors Susanne a dit en faveur de Léo : « Peut-être c’est Léo qui s’est trompé. »

« Non, je suis sûr. » a répondu Léo.

La colère de Susanne était sur le point d'exploser, Léo n'a pas compris ce qu’elle a fait.

Susanne a laissé échapper un long soupir, elle était déçue par Léo, pensant que ce gendre était trop vaniteux.

Albert s'est appuyé sur le dossier du canapé en disant : « D’accord, vous avez dit qu’on trouve les diamants partout dans la rue ? Alors pouvez-vous m’en apporter un ou deux ? »

« Pas de problème, je vais appeler mon ami. Je me souviens que mon ami avait pensé que ces trucs pouvaient être utilisés comme des boules de verre et il en a ramassé beaucoup. Je vais lui demander de nous les envoyer. » a répondu Léo.

Albert a ri à gorge déployée en disant : «Beaucoup ? Et vous les utilisez comme des boules de verre ? Ok, vous êtes vraiment fort, même très fort pour vous vanter. Hahahahaha, je n’en peux plus, je suis mort de rire.»

Léo a haussé les épaules et a passé un appel : « Allô? Poissons, tu es arrivé à Paris ? Apporte-moi le panier des boules de verre que tu as ramassées et prête-les-moi pour quelques jours. »

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