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Chapitre 0012

Elle a réchauffé le reste du repas d’hier soir. Simon, cependant, a déclaré que les repas de la veille n’étaient pas sains. Il a emmené Lily prendre le petit-déjeuner dans un restaurant.

Lorsque Simon est revenu avec du pain, Camille avait déjà terminé son petit-déjeuner et était en train de faire la vaisselle.

Simon était en colère. Il a ouvert le réfrigérateur, en a sorti tous les restes et les a jetés en disant à Camille de ne pas manger les restes du repas à l’avenir.

Il a expliqué d’un ton sérieux : « Lily est encore jeune. Il faut bien prendre soin d’elle. »

Camille a roulé les yeux.

« J’ai mon déjeuner, merci. » Camille a mis un morceau du pain dans le sac.

Simon aurait voulu dire quelque chose, mais il y a renoncé.

La santé de Camille n’avait rien à voir avec lui.

Le cartable à la main, Camille a changé de chaussures à l’entrée et a dit à Simon qui s’est assis sur le canapé.

« Tu devrais retourner chez toi aujourd’hui, n’est-ce pas ? Je ne te donnerai pas la clé de mon appartement. »

Simon savait que Camille se méfiait de lui, il l’a ignorée. Il a regardé Camille et Lily sortir, puis a marché lentement vers la chambre de Lily.

La montre en or n’était pas dans la chambre de Lily non plus.

Simon a fouillé toute la pièce et ne l’a toujours pas trouvée.

Où Camille l’a-t-elle cachée ?

C’est à ce moment-là qu’il a reçu l’appel d’Arnaud qui a dit : « Monsieur, une réunion importante se tient aujourd’hui, nous devons retourner à Marseille. »

Camille faisait de la peinture murale et était peu connue à Paris.

Elle s’est rendue à l’atelier pour prendre son pigment et enfiler ses vêtements de travail. Ensuite, elle s’est dirigée à vélo à l’église.

Cette église nécessitait une rénovation et il y avait beaucoup de travail à faire.

Camille se tenait sur un échafaudage de plus de cent mètres de haut. Même si elle était attachée à plusieurs cordes de sécurité, elle avait également peur.

Elle a pris une grande inspiration, s’est stabilisée et s’est mise au travail.

Les étudiantes qu’elle avait engagées se sont mises au travail l’une après l’autre. Elles dessinaient tout en discutant de l’apparition de trois avions, qui avaient fait sensation à Paris.

« Ils se trouvaient sur le terrain d’une grande place, et je suis même allée prendre une vidéo ! » a déclaré une jeune fille.

« J’ai vu la vidéo. Il y avait tellement d’hommes en noir qui descendaient des avions, c’était vraiment cool ! L’homme en tête était vraiment beau », a dit une autre fille. »

« Oui, c’est vrai ! Il est réellement beau et cool. C’est juste dommage que la vidéo ne soit pas très claire, j’ai tellement envie de le rencontrer ! »

Les filles bavardaient, disant toutes à quel point cet homme était beau.

« Camille, l’as-tu vu ? Est-il beau ? a demandé une jeune fille à Camille.

Camille a ri : « Je surfe rarement sur Internet, je n’ai pas le temps ! »

« Camille, tu n’as qu’un an ou deux de plus que nous, mais ta vie est trop simple. »

À ce moment-là, le bruit des hélices s’est fait entendre. Trois hélicoptères passaient à grande vitesse au-dessus de l’église.

Quelques filles les ont reconnus, et certaines ont sorti leur téléphone portable pour prendre des photos.

Camille n’est pas intéressée aux les hélicoptères, elle a intensifié son travail pour essayer de rattraper le retard.

Dans l’après-midi, les trois chasseurs sont revenus et ont volé au loin toujours par le même itinéraire.

Les filles se sont de nouveau écriées : « Hé, ce n’est pas amusant de rester toujours dans l’avion. Descends et faisons connaissance. Nous sommes toutes belles ! »

Les passagers de l’avion ne pouvaient pas les entendre et se sont rapidement éloignés.

Camille a peint jusqu’à sept heures du soir.

Elle était extrêmement fatiguée aujourd’hui après avoir été suspendue toute la journée.

Arrivée à l’entrée de son appartement, elle a sorti la clé de son sac et était surprise de trouver devant elle une serrure à combinaison de haute qualité.

Se serait-elle trompée ?

Dans la seconde qui suivait, elle a reconnu le tapis sur lequel la peinture avait été faite de ses propres mains. C’était bel et bien son appartement.

Terrifiée, Camille s’est empressée de frapper à la porte et d’appeler Lily : « Lily, tu es là ? Maman est de retour ! »

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