« Tu n'as rien trouvé qui te plaît ? Celle-ci n'est pas mal. » Victoria s'est immédiatement approchée pour l’aider à se trouver une robe convenable. Florence était jalouse que sa mère soit partie dès que Molly l'a appelée. Quand elle a vu la robe dans ses mains, une idée lui est venue. « Maman, cette robe est magnifique, mais elle est trop chère. De plus, elle n'ira pas à n’importe qui. » Insinuait-elle que Molly n'était pas assez belle pour porter cette robe ? Molly a haussé un sourcil et a dit : « Je n'aime pas trop cette robe, mais puisque tu le dis, je dois l'essayer. » « Oui, essaie-la. » Les yeux de Victoria se sont illuminés car elle savait instinctivement que cette robe convenait à Molly, et elle l’a donc encouragée. Florence ne s'attendait pas à une telle réaction de Molly, et elle s'est sentie contrariée. Cette péquenaude a vraiment osé essayer. Molly a pris la robe et est entrée dans la cabine d'essayage. Très vite, elle a ouvert les rideaux de la porte et s’es
Florence était vraiment contrariée, elle s’est mordue les lèvres. Mais elle a dû forcer un sourire en suivant les deux. Une fois rentrées, elles ont remarqué une voiture de luxe qu'elles n'avaient jamais vue auparavant, garée devant la porte. Curieuse, Victoria est entrée dans la maison avec ses deux filles et a vu un homme bien habillé assis en face de Jean. Même si on ne pouvait voir que le profil de l'homme, son charme extraordinaire empêchait les gens de détourner le regard. Florence n'avait jamais vu un homme aussi beau. Elle s’est approchée vers Victoria et lui a demandé : « maman, qui est cet homme ? » Victoria n’avait aucune idée non plus, elle a secoué la tête, puis est entrée. « Salut, Jean. » Quand Jean a vu Victoria et ses filles, il s'est rapidement levé et les a présentées. « Gabriel, voici ma femme, et voici ma fille. » Lorsque Jean a présenté Molly à Gabriel Verne, l'affection sur son visage était évidente. Florence attendait que Jean la présente, mais i
Molly a aperçu la détermination dans les yeux de l’homme et a soudainement réalisé qu’il est venu pour la sonder et l’encourager à rompre cet engagement. Il semblait qu’il ne voulait pas non plus de ce mariage. Comme il n’arrivait pas à persuader son grand-père d’annuler cet arrangement, il est venu dissuader Molly de ce mariage. Molly a froncé légèrement les sourcils. Elle n’aimait pas être manipulée, et détestait encore plus être profitée. « La famille Verne a un statut supérieur à San Joto, et monsieur Verne, tu es plus âgé que moi. Il est inapproprié pour une petite fille comme moi de proposer d’annuler l’arrangement du mariage, ce qui va nuire à l’image de la famille Verne. » Molly s’est dite petite fille, mais son sang-froid ne ressemblait pas du tout à celui d’une jeune fille de dix-huit ans. Gabriel a jeté un regard oblique à Molly, mais n’a rencontré que ses yeux insondables, son cœur tremblant inexplicablement comme s’il avait été percé à jour par cette petite fille
Dans la chambre, Molly a pris une douche et s’est changée, obtenant enfin un moment de paix. N’ayant rien à faire, elle a allumé son ordinateur. Après avoir fait fonctionner l’ordinateur, une fenêtre mystérieuse est apparue, révélant une liste des missions des chasseurs. Lorsqu’elle parcourait les missions, un portrait de tête a clignoté dans la fenêtre de discussion privée. Elle a cliqué pour l’ouvrir et a vu le coéquipier dont le nom de code était Spectre lui parler. « Lucifer, tu es hors ligne depuis plusieurs jours. Où étais-tu ? » « Je vivais juste quelques jours de vie normale », a répondu calmement Molly. « Tu as été sur la liste des personnes recherchées en ligne. Je ne peux pas croire que tu puisses encore profiter d’une vie normale ». Spectre lui a montré quelques captures d’écran. Pendant qu’elle était absente ces derniers jours, quelqu’un avait épinglé une mission en haut de la liste dont elle était la cible. « N’est-ce pas normal ? », Molly a souri, ne le prena
Une demi-heure plus tard, ils se sont arrivés chez grand-père. Le vieux Doré et ses trois fils et belles-filles étaient déjà là. Lorsqu’ils les ont vus entrer, la deuxième belle-fille, Justine, ne pouvait s’empêcher de ricaner. « Jean, Victoria, vous étiez très occupés ces derniers temps, n’est-ce pas ? Vous nous avez fait attendre longtemps. » « Excusons-nous, Justine. Il y avait des embouteillages. » Victoria a esquissé un sourire. Elle supporterait tout pour le bien de Molly. Molly a toisé Justine des pieds à la tête avec une expression froide sans lui dire bonjour. Quand les yeux de Justine ont rencontré les siens, un frisson lui a couru par tout le corps. Molly n’était qu’une gamine. De quoi avait-elle peur ? En pensant à cela, elle s’est moquée et a dit : « C’est donc votre enfant qui a disparu pendant des années ? En effet, elle ressemble un peu à ses frères. Mais avez-vous fait le test ADN ? Ne vous trompez pas cette fois-ci. » En voyant Justine mettre le doigt dans
Antoine a décroché le téléphone portable, il n’a prononcé que quelques paroles et soutain, sa voix s'est élevée. « M. Martin ? » « Mr. Martin ? » Tout le monde a été surpris d'entendre ce nom. Seuls le vieux Doré et Victor ont contact avec M. Martin habituellement. Etonnamment, M. Martin appelait Antoine. Mais personne n'a osé demander, essayant seulement d'écouter ce qu'il disait. Antoine s'est arrêté et s’est tourné vers tout le monde, son regard se posant sur Molly. « Vraiment ? Merci beaucoup, M. Martin. » Tout le monde a alors regardé Molly avec curiosité. Molly a bu une gorgée d'eau et n'avait pas l'air surprise. Dès que Antoine a raccroché le téléphone, Victoria lui a demandé : « Antoine, comment as-tu obtenu le numéro de téléphone de M. Martin ? » Antoine a retrouvé son calme et s'est rassis à la table. « Je ne connais pas le numéro de téléphone de M. Martin. C'est lui qui m'a appelé. » « Qu'a dit M. Martin ? », a demandé le vieux Doré d'une voix grave. Antoine
Jean n’avait jamais vu Léo parler humblement devant lui pendant toutes ces années, mais Léo faisait semblant d’être jovial. « C’est bon. Nous sommes une famille. » Mais Justine leur a lancé un regard indigné. « Puisque Molly est entrée au lycée de l’Institut Royal, elle ferait mieux de ne pas déshonorer la famille Doré avec des résultats médiocres. » Elle s’est fait acceptée et alors ? Elle serait toujours une honte pour la famille Doré si ses résultats scolaires ne sont pas bons. L’expression de Victoria a subtilement changé, mais elle a repris son courage et lui a dit : « Nous ferons en sorte que Molly obtienne de bons résultats. D’ailleurs, Monsieur Martin va s’occuper d’elle. Ne t’inquiète pas, Justine. » La mine de Justine s’est assombrie immédiatement, car elle ne s’attendait pas à ce que Victoria ose répliquer. Voyant la situation, Léo s’est avancé rapidement et a entraîné Justine en disant : « Il se fait tard. Il faut qu’on y aille. »Jean et Victoria se sont regardé
Simone était stupéfait, mais quand il a vu Molly, il a compris qu'il avait encore dit ce qu'il ne fallait pas. Ayant l’air embarrassé, il a changé de sujet d’un ton sec. « Molly est très belle. Tu seras la fille la plus populaire à l'école. » Ce que Simone a dit a provoqué la jalousie de Florence. Elle regardait Molly mais ne pouvait nier que celle-ci soit dotée d'une beauté et d'une belle silhouette, alors qu'elle-même était beaucoup plus ordinaire. Jean a remarqué la mélancolie de Florence et a réfléchi un moment, puis il a dit à Simone en fronçant les sourcils : « Ne parle pas pendant les repas et au coucher.» Se faisant réprimander, Simone a rapidement baissé la tête et a continué son petit-déjeuner. Jean s’est tourné ensuite vers Florence. « Puisque tu n'es pas liée par le sang à tes frères, garde tes distances avec eux, et tu ne peux plus être aussi imprudente que la dernière fois. » Florence est devenu pâle après avoir été réprimandée. Se sentant blessée, elle a baissé