Mayleen Rubby
- Bah c'est quoi cette tête? demanda Aspen lorsque je franchis le seuil de la porte de sa maison.
Elle m'avait proposé de venir chez elle sachant que ses parents n'étaient pas là, et que la maison serait vide, donc qu'on serait plus à l'aise.
- Tu veux vraiment pas savoir , répondis-je déposant mon sac et ma veste légère sur le côté. Je la suivis en direction du salon.
- Bien sûr que si, depuis quand est-ce qu'on se dit pas les choses importantes? demanda-t-elle. Mais avant tout , dis-moi tu veux boire quelque chose ou manger ?- Non merci, répondis-je.- Vue que je savais taJustin McCannJ'ai envie que ça me prenne, que ça m'emporte, loin d'ici. Parfois la douleur n'a pas besoin d'être si intense , souffrir paraît mieux qu'aller "bien". Sourire et être heureux semblent sans objectif , sans raison, sans rien de bon. La nuit, quand il se fait tard, quand la fatigue monte et repenser à combien ça fait mal au fond, combien on cache notre douleur, on se sent mort, sans vie, sans rien à donner à personne. Est-ce la fatigue ou juste notre vrai nature qui ressort? Je veux que cette souffrance, cette douleur me prenne, me détruise, fasse de moi une personne inexistante. Puis je me demande pourquoi, pourquoi ce genre de pensées me viennent? Pourquoi l'envie de me faire du mal, me blesser, de souffrir devient si pesante, pourquoi une personne aurait envie de cho
Mayleen RubbyIl était installé là devant un feu allumé pour le réchauffer. Il avait plus quelques heures plus tôt mais il avait tout de même réussit à allumer un feu, c'était un génie. J'avançais pour m'installer sur l'un des bancs planté dans le jardin. Il fixait le feu, et à travers ses iris noisette, qui maintenant étaient sombres, vides, sans vie on aurait dit, se reflétait les flammes. Comment pouvais-je faire pour lui donner une once d'espoir, le faire revenir à la vie, lui donner cette envie de revivre, de puiser dans toute son énergie. À ce stade même s'il fallait être dans une de ces aventures, être poursuivis par les forces de l'ordre, se retrouver à l'autre bout de l'état , en amériq
Il était constamment loin de tout le monde. Personne ne savait pourquoi et personne ne semblait vraiment s'en soucier. Il était le genre de personne dure, insouciante et surtout froide. On m'avait pourtant mise en garde de ne pas l'approcher. Mais le danger nous attire toujours, non? Il m'intriguait énormément, chaque fois qu'il était froid avec moi, ça me donnait envie d'en savoir davantage. Justin McCann- Mayleen Rubby
Justin McCann Je venais de me réveiller dans un lit, qui n'était pas le mien. N'ayant aucun souvenir de la nuit dernière et ne trouvant personne à côté de moi, je me suis levé rapidement. J'étais sûrement trop défoncé pour m'en rappeler. J'ai enfilé mon jean et mon tee-shirt avant de prendre tout ce qui m'appartenait. Vérifiant l'heure sur mon portable, j'ai remarqué qu'il était 11:00 a.m. La chambre dans laquelle je me trouvais était spacieuse et de couleurs basic, je pensais que c'était un hôtel jusqu'à que le paysage attire mon attention et me laisse voir la hauteur à laquelle je me trouvais. J'ai passé ma main à travers mes cheveux traçant en direction de la porte pour sortir hors de la pièce. J'ai traversé les portes se trouvant sur mon passage pour tomber face à face avec une blonde. Son visage m'était
Point de vue externe Plus tôt avant que les faits ne se reproduisent devant la demeure deMayleen. -Tu peux passer la nuit chez moi si tu veux, la fille avec qui Justin avait passé la soirée lui a proposé. Il a fait passer son tee-shirt au-dessus de sa tête avant de prendre son portable en main. -Tu veux une secondepartie?Il a demandé, convaincu, on aurait dit. -Seulement si t'acceptes, elle a répondu en souriant,dudésir étant présent à travers ses yeux. -Je sais à quel point tu me veux, mais non, j'ai des choses à faire, il a répondu lui donnant de faux espoirs.
4 Justin McCann -Assieds-toi, je t'en prie, le proviseur m'a demandé. Époustouflant comme les gens peuvent être polie ici, au Canada, on donnait peu d'importance à ce détail, enfin avec un père comme le mien, on ne pouvait pas espérer grand choses entre nos nombreuses disputes. Je me suis assis sur le fauteuil en face du bureau et le proviseur s'est assis sur son siège. J'avais la mâchoire contractée ne voulant pas écouter son discours à venir.Je savais très bien ce qu'il allait me reprocher, j'en avais l'habitude depuis quelques jours. -Laisse-moi deviner, t'as été arrogant et
Justin McCann Puis cette scène m'est revenu après queChazme pose la question suivante. -Mec, il s'est passé quoihier?D'après ce que j'ai entendu t'as dû payer le mec qui tenait garde du hall des chambres pour le lit. -Qui t'as ditça? -Ta meuf a tellement crié que toute la boîte a entendu. J'ai souri. -Dude, j'suis arrivé à la maison, on se voit ce soir, j'ai raccroché avant de sortir les clefs de la maison. Depuis hier soir, jesuistoujours pas rentré à la maison et Agatha m'a appelé une vingtaine
Justin McCann -Tu te défonces de temps entemps? -C'est-à-dire? -Tu tedrogues? -Non, non absolument pas. -Un jour, j'te ferais essayer. J'ai tourné ma tête ne sachant pas quoi dire puis j'ai pris une profonde inspiration.Je ne savais pas comment répondre.Ces actes explicites et illégaux ne me concernaient pas et je ne voulais en aucun cas être sous leur emprise. -On-ondevrait y aller, sinon on va être en retard. Il a rit légèrement.Je rêve