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Chapitre 388

Author: Yasmine
« Mais il est si petit », a murmuré Clara, les sourcils froncés dans une expression de doute mêlée d'affection.

Fanny, ne pouvant contenir son amusement, a éclaté de rire : « Tôt ou tard, il grandira, et il est préférable qu'il fasse l'expérience de certaines choses en avance. D'ailleurs, Nina et toi aurez bientôt l'occasion de vous reposer. »

Clara est restée silencieuse, absorbée dans ses pensées. Elle n’a plus répondu et est partie avec Nina, laissant derrière elles un silence chargé d'implications non dites.

Dans l'ascenseur, Clara observait distraitement les chiffres changer rapidement, lorsqu'elle a entendu Nina murmurer : « Elle travaille si ardemment pour ce poste de directrice adjointe. »

« Est-elle assez capable pour le poste ? », a interrogé Clara, une lueur de curiosité dans le regard.

Nina lui a offert un sourire complice : « Absolument. »

Elle était à présent la candidate la plus qualifiée pour ce poste.

Les paroles de Nina ont éclairci l'esprit de Clara. Le poste de dir
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  • Vous n'êtes plus à la hauteur de Clara, Monsieur Léo   Chapitre 389

    Lorsque Théo est revenu sur le terrain, il a observé Clara se mouvoir avec une grâce athlétique qui lui a arraché un sourire soulagé. C'était là la Clara qu'il connaissait, une femme éloignée du tumulte de la vie quotidienne, non entravée par les bruits du monde.Clara démontrait une endurance remarquable, rivalisant avec Noxus dans un échange vigoureux de coups, sa raquette semblant une extension de son bras. Clara, cependant, se demandait intérieurement si Noxus avait véritablement mis de côté son ardeur compétitive.« Il est rare de voir une femme jouer avec tant d'aisance », a complimenté Noxus, admiratif.Clara, s'hydratant d'une gorgée d'eau, lui a offert un regard appréciatif : « Merci. »« Nous devrions remettre ça », a-t-il suggéré, sa raquette à la main, son ton égal ne trahissant aucune émotion particulière.Clara a acquiescé : « D'accord. »« Papa ! », a appelé Clara en tournant son attention vers Théo qui, depuis son arrivée sous l'abri, n'avait cessé de parler au téléphon

  • Vous n'êtes plus à la hauteur de Clara, Monsieur Léo   Chapitre 390

    « Est-ce ainsi que tu admets ta défaite ? C'est un échauffement pour moi ! » Noxus s’est appuyé nonchalamment contre le filet, un sourire taquin éclairant son visage.Léo, quant à lui, ne lui a pas répondu immédiatement. Il a pris une grande gorgée d'eau, son regard balayant l'espace avant de se fixer sur Clara. Clara, dont le front était perlé de sueur, le visage empourpré par l'effort, sentait que quelque chose clochait entre Noxus et Léo, quelque chose d’inexprimé mais palpable.« C'est terminé, je ne joue plus », a-t-elle déclaré en s'adressant à Noxus d'une voix résolue. « Je vais me doucher et rentrer. Vous et mon père devez encore discuter affaires, j'imagine. »« Puis-je vous raccompagner ? », a proposé soudain Noxus avec une spontanéité surprenante.Clara, un peu décontenancée par cette offre, a refusé poliment : « Non merci. »Elle s’est dirigée vers les vestiaires des dames, se pressant sous la douche pour se rincer. Vêtue d'un haut élégamment conçu, zippé à la fois en haut

  • Vous n'êtes plus à la hauteur de Clara, Monsieur Léo   Chapitre 391

    Léo s’est rendu ensuite à l'hôpital, porté par une gravité pesante. Nina avait murmuré que Fiszel avait sans doute été sujet à des violences carcérales et qu'il se trouvait désormais dans un état de santé déplorable. Lorsque Léo a pénétré dans la chambre, il a trouvé Fiszel affranchi de tout appareil médical, la main reposant faiblement sur le bord du lit. Ses yeux, lourds de supplications muettes, cherchaient ceux de Léo. Il avait manifestement des révélations à lui faire, mais les mots semblaient lui échapper.Léo était convaincu que Fiszel n’avait plus aucune valeur dans ce monde, et il trouvait presque remarquable qu’on lui ait permis de subsister jusqu’à présent.Léo, comprenant l'ampleur de la situation, s'est approché avec solennité. Il a fixé Fiszel d'un regard sombre, teinté d'une impérieuse nécessité : « Fiszel, je vais te poser la question une ultime fois. La personne qui m'a sauvé jadis, était-ce Marie ? »Les yeux de Fiszel se sont voilés tandis qu'il tentait de répondre

  • Vous n'êtes plus à la hauteur de Clara, Monsieur Léo   Chapitre 392

    ...« Mademoiselle, Fiszel est mort. »Dans l'atmosphère tamisée d'un café parisien, Marie, dissimulant ses yeux derrière des lunettes de soleil, était en train de savourer une gorgée de café. Cette nouvelle l’a satisfaite. Cependant, une ombre de mécontentement assombrissait encore son visage. « Je t'avais demandé de le faire disparaître, tu n'as pas réussi jusqu'à présent, c'est un travail de fourmi ! »Rémi, visiblement désemparé, a tenté de se justifier : « Fiszel jouissait d'un statut particulier, j'ai fait tout ce qui était en mon pouvoir. Heureusement, avec sa mort, personne ne découvrira nos mensonges. À moins que Clara ne l'avoue elle-même, Léo ne découvrira jamais la vérité sur sa vie. »« Clara… », Marie a plissé les yeux, une lueur calculatrice traversant son regard, « on doit se débarrasser d’elle. »Rémi a interrogé rapidement : « Que voulez-vous ? »« Rémi, à ton avis, qui peut garder un secret à jamais ? » Un sourire menaçant a ourlé les lèvres de Marie, une étincelle

  • Vous n'êtes plus à la hauteur de Clara, Monsieur Léo   Chapitre 393

    Dans l'intimité de sa demeure cossue, Clara se consacrait à sa toilette lorsque les jurons de Théo sont montés depuis le rez-de-chaussée. « Ce Léo, vraiment, il outrepasse les bornes, s'appropriant les biens de Noxus en pleine nuit ! »Intriguée, Clara a ouvert délicatement la porte de sa chambre, s'est avancée vers la rambarde du premier étage et a observé son père, visiblement agité, qui fulminait dans le salon.« Mais en quoi cela te concerne ? C’est l’affaire de Noxus, non ? », a-t-elle lancé, espérant éclaircir la situation.Théo a levé les yeux, adoptant un ton mesuré : « Pour l'instant, cela importe peu. Nous envisageons de collaborer avec Noxus prochainement. Si le groupe Laurent connaît des difficultés, le groupe Gasmi en sera épargné. »« Mais depuis quand Léo s'occupe-t-il des affaires de douane ? Il ne s'est jamais immiscé à ce niveau ! », s'est exaspéré Théo.Appuyée nonchalamment contre la rambarde, les lèvres pincées, Clara se perdait dans ses pensées. Théo, levant les

  • Vous n'êtes plus à la hauteur de Clara, Monsieur Léo   Chapitre 394

    Alors que les mots s'échappaient de ses lèvres avec une légèreté feinte, Clara n’a pas pu s'empêcher d'ajouter : « Qui, dans toute la Ville Y, ignorerait que Léo a été enlevé à un moment donné ? » L'éclat de surprise qui avait illuminé le regard de Christophe s'est éteint aussitôt à cette révélation.« Ce tatouage de papillon que vous arborez dans le dos est fort élégant », a remarqué Christophe, un brin curieux, « comment se fait-il que je ne vous aie jamais vue le porter auparavant ? »Inconsciemment, Clara a porté sa main à son dos, laissant échapper un murmure surpris, puis a poussé la porte de la chambre : « Je n'avais pas ce tatouage autrefois. »« C'est la chambre de Fiszel », elle a indiqué l'intérieur de la pièce.L'infirmière avait déjà nettoyé les lieux, laissant la chambre étonnamment vide. Christophe a examiné l'espace, effleurant prudemment chaque recoin. Rien.« Cherches-tu quelque chose en particulier ? », a interrogé Clara, un brin de suspicion dans la voix.Christoph

  • Vous n'êtes plus à la hauteur de Clara, Monsieur Léo   Chapitre 395

    Marie rassemblait ses forces dans le calme de sa demeure lorsqu'un message sur son téléphone portable est venu troubler sa quiétude.Rémi : « M. Robert poursuit ses investigations à votre égard. » Serrant l'appareil entre ses doigts, l'irritation s'est emparée de Marie. Léo doutait donc encore d'elle ! Cette pensée a fait monter en elle une colère bouillante. Elle s’est levée brusquement, ses yeux scrutant l'extérieur de la villa à travers les larges baies vitrées, ses sourcils se fronçant sous le poids de ses émotions tumultueuses. Dans un geste presque réflexe, sa main droite s’est crispée sur le manche d'un couteau à fruits posé sur la table basse.Peu après, un cri a déchiré le silence habituellement paisible de la villa Leroux : « Mademoiselle s'est tailladée les veines, elle s'est suicidée ! »« Jeune maître, madame, mademoiselle a mis fin à ses jours ! »La nouvelle du drame s’est répandue avec la rapidité d'un feu de brousse à travers la Ville Y. Léo, en pleine réunion d'affa

  • Vous n'êtes plus à la hauteur de Clara, Monsieur Léo   Chapitre 396

    Karine demeurait introuvable, un poids supplémentaire pour un cœur déjà alourdi par la peur de perdre Marie. Comment continuer à vivre dans un tel tourment, hantée par la douleur et le chagrin ? « Maman, je suis navrée. Je ne voulais pas que cela arrive, je suis vraiment désolée. » Les mots s'écoulaient de la bouche de Marie entre des sanglots lourds, alors qu'elle secouait la tête, submergée par l'émotion. « Je n'ai pas fermé l'œil depuis des jours, et chaque fois que je cligne des yeux, je suis assaillie par des visions sombres. »« J'ai l'impression d'être marquée par le destin, une cible pour ceux qui me veulent du mal. Depuis que mon droit à l'éducation m'a été arraché, je me sens dévalorisée, vide… » La mélodie de ses pleurs avait quelque chose d'apaisant malgré la tristesse qu'elle véhiculait. Qui pourrait rester de marbre à l'écoute des larmes d'une jeune femme si affligée ?Clara, cependant, écoutait sans montrer aucune réaction apparente. Était-elle donc devenue insensible

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  • Vous n'êtes plus à la hauteur de Clara, Monsieur Léo   Chapitre 622

    Clara semblait résolue à empêcher Léo de perturber l’équilibre familial. Elle se tenait entre lui et la porte, comme un rempart silencieux contre tout intrus.« Bonsoir, M. Robert ! » Théo s’est empressé de se redresser, une pointe de sarcasme perçant légèrement son ton habituellement courtois.« Bonsoir… » Léo s’est incliné légèrement, un geste élégant mais empreint d’une profonde tristesse. En même temps, il essuyait délicatement les larmes qui perlaient au coin de ses yeux.Théo, observateur de nature, a perçu immédiatement l’atmosphère étrange entre les deux, ce non-dit pesant qui flottait dans l’air. Son regard s’est attardé un instant sur les yeux rougis de Léo, mais il n’a pas analysé davantage la scène ; il s’en est détourné rapidement pour revenir à la situation présente.« C’est un véritable plaisir de vous recevoir à cette heure tardive, veuillez entrer », a dit Théo, en faisant un geste élégant vers l’intérieur de la maison.L’invitation a semblé aussi inattendue pour Clara

  • Vous n'êtes plus à la hauteur de Clara, Monsieur Léo   Chapitre 621

    L’homme la fixait intensément, ses yeux débordant d’émotions infinies. Un silence profond s’est installé entre eux, aussi lourd que la nuit.Clara le percevait, comme elle avait toujours perçu les silences entre eux : cet homme n’avait jamais compris ce qu’était véritablement l’amour.Il était l’héritier d’une grande famille, et ses « je suis désolé » successifs n’étaient que des excuses sans cœur, des paroles vides. C’était un processus qu’il accomplissait mécaniquement, sans véritable émotion.« Tu gères ton mariage comme une entreprise, en exigeant tout, mais sans jamais réaliser que le mariage a besoin d’être entretenu avec amour. Le mariage exige de la patience et de la sincérité, alors que la gestion d’une entreprise est une question de stratégie, de recherche de résultats et d’avantages, et que tout ce qui intéresse tes employés, c’est leur salaire. As-tu déjà pensé aux exigences de ta femme ? »Elle a soupiré profondément, sans même remarquer qu’une larme s’échappait discrèteme

  • Vous n'êtes plus à la hauteur de Clara, Monsieur Léo   Chapitre 620

    Les yeux de Léo se sont embués un instant, comme si des mots restaient bloqués dans sa gorge, et il a tendu la main, hésitant, pour saisir celle de Clara. Clara l’a fixé intensément. Elle a senti la chaleur de son corps envahir l’espace entre eux, et un tremblement discret s’est emparé de son cœur, qui s’est mis à battre la chamade. Ses yeux ont croisé ceux de Léo, et pendant un instant, elle a perçu qu’une lumière tremblotante, proche de la larme, s’y reflétait.Dans la seconde qui a suivi, Léo a ouvert légèrement ses lèvres, sa voix à peine plus qu’un murmure. Il semblait aussi fragile qu’une bouffée de fumée : « Clara, me détestes-tu à ce point ? » Il a posé cette question d'un air presque pathétique, mais au lieu de la rendre plus douce, Clara s’est faite encore plus froide : « Oui, je te déteste. »Léo, les sourcils froncés, a laissé échapper un soupir amer : « Tu veux que je disparaisse de ta vie complètement ? » Un éclat d’autodérision a brillé dans ses yeux sombres, comme une

  • Vous n'êtes plus à la hauteur de Clara, Monsieur Léo   Chapitre 619

    « Clara, à quelque titre que ce soit, il est impératif que je sois ici aujourd’hui. » Léo a prononcé ces mots avec une raideur évidente, tentant de reprendre contenance après l’émotion qui l’avait saisi.Il savait pertinemment que Clara le détestait, que la famille Gasmi ne lui réservait aucun accueil chaleureux. Cependant, il se devait tout de même d’être présent pour marquer l’anniversaire de Théo, d’une manière ou d’une autre.Christophe, toujours en retrait, a pris la parole en faveur de Léo : « Mlle Gasmi, aujourd’hui est l’anniversaire de votre père. Nous devons absolument être là pour le célébrer. » Clara a lancé un regard glacial à Christophe, un regard qui en disait long sur l’indésirable intrusion de ses paroles. Christophe s’est tu aussitôt. Léo, d’un geste discret, lui a ordonné de poser les cadeaux qu’il portait et de rentrer l’attendre dans la voiture. Christophe a acquiescé sans protester, s’excusant brièvement auprès de Clara avant de s’éloigner.Léo l’a fixée de nouv

  • Vous n'êtes plus à la hauteur de Clara, Monsieur Léo   Chapitre 618

    Se pourrait-il que Clara ne soit pas la fille biologique de la famille Gasmi ?Les pensées de Jacqueline se sont dissipées aussitôt, comme emportées par un souffle léger. Alors qu’elle se perdait dans ses réflexions, une voix claire et soudaine l’a tirée de son état songeur : « Jacqueline, viens ici ! »Elle s’est aussitôt précipitée : « Qu’est-ce qui ne va pas, mamie ? »Chloé lui a tendu son téléphone portable. Elle a montré du doigt l’image et a demandé : « Qui est-ce ? Vous avez été photographiés par les paparazzis. Est-ce que vous sortez ensemble ? »L’article sur l’écran disait :« Nolan et Jacqueline aperçus dans la même voiture, Nolan a raccompagné Jacqueline chez elle, sont-ils amoureux ? »Jacqueline a rougi, un peu gênée, mais elle s’est hâtée de répondre : « Non, c’est un malentendu. C’est juste qu’après le travail, il a gentiment proposé de m’accompagner chez moi. C’est tout. »Cependant, au fond d’elle-même, elle devait bien admettre que Nolan était effectivement un homme

  • Vous n'êtes plus à la hauteur de Clara, Monsieur Léo   Chapitre 617

    Le lendemain, l’anniversaire de Théo est arrivé comme prévu. La maison des Gasmi baignait dans une ambiance festive, les décorations chatoyantes étaient soigneusement disposées un peu partout, rappelant aux invités que l’événement n’était autre que l’anniversaire de Théo, mais aussi, par leur éclat, un message clair : ici, on célébrait dans une joie éclatante.Clara, vêtue d’une robe blanche au style sportif, les cheveux relevés avec simplicité, s’affairait dans la cuisine avec Cindy. En plus des membres de la famille Gasmi, plusieurs amis proches de Théo étaient venus présenter leurs vœux, par exemple les parents d’Esmeralda.Dans le salon, Chloé était assise sur le canapé, accompagnée d’Augustin. Dès qu’ils ont aperçu un invité, ils se sont levés simultanément, un sourire de politesse sur les lèvres.Clara, en se dirigeant vers les parents d’Esmeralda pour leur verser un verre d’eau, a repensé à ce que lui avait dit Esmeralda quelques heures plus tôt. Son avion atterrissait à huit he

  • Vous n'êtes plus à la hauteur de Clara, Monsieur Léo   Chapitre 616

    Clara a laissé échapper un sourire léger, teinté d’une impuissance évidente. L’humour de Théo avait toujours ce don de la faire rire aux éclats. « C’est une bonne idée ! » a approuvé Cindy, le sourire aux lèvres.Clara a levé les yeux, surprise. À ses yeux, Sally avait toujours été une femme mature, posée. Il était donc étrange de la voir se rallier à ce genre de farce.« Vous allez vraiment mettre Léo à la porte avec les cadeaux qu’il a apportés ? » Clara s’est étonnée, son regard exprimant un mélange de surprise et de légers reproches, « je suis vraiment impressionnée alors. » De toute façon, elle les avait déjà prévenus de l’éventuelle présence de Léo à l’anniversaire de son père, et pour ce qui était de leur réaction demain soir, elle avait décidé de les laisser gérer la situation à leur manière.« J’ai une idée », Théo a adopté soudainement un air plus sérieux, l’ombre d’un plan brillant dans ses yeux.Clara et Cindy ont échangé un regard curieux, attendant la suite. Théo a alo

  • Vous n'êtes plus à la hauteur de Clara, Monsieur Léo   Chapitre 615

    Léo était toujours là, près de sa voiture. Il l’a regardée s’éloigner, sa voiture traversant lentement le paysage. La vitesse à laquelle elle conduisait était telle qu’il n’avait même pas le temps de distinguer les traits de son visage.Son regard s'est posé ensuite sur le bouquet de roses rouges abandonné dans la poubelle. Un sentiment étrange et douloureux s’est éveillé en lui. Il a réalisé avec une pointe de tristesse combien il était difficile de poursuivre quelqu’un, de courir après un amour qui semblait si lointain. Il s’est demandé, dans un élan d’émotion, si, par un étrange retournement du temps, il aurait pu se glisser dans la peau de Clara et observer de près les années qu’elle avait traversées, seule, abandonnée par lui...Adossé contre le flanc de la voiture, il a baissé les yeux, laissant échapper un soupir. Dans ses pensées, l’impuissance et la confusion se mêlaient dans une danse silencieuse de torture.Finalement, il s’est décidé à retourner à sa voiture. Il en a tiré u

  • Vous n'êtes plus à la hauteur de Clara, Monsieur Léo   Chapitre 614

    « Clara, que faudrait-il pour que tu acceptes les fleurs que je t’offre ? » Léo s’est avancé vers elle, son ton doux, mais une pointe d’impatience dans ses yeux.Le vent effleurait délicatement son visage ce soir-là, et même sa voix semblait se teinter d’une tendresse insoupçonnée, comme portée par la brise nocturne.Clara a secoué lentement la tête, son regard glacial : « Je n’accepterai plus jamais de fleurs de ta part. »Léo, homme intelligent, a immédiatement compris la portée des paroles de Clara. Il ne s’agissait pas seulement d’un rejet des fleurs, mais d’un rejet de lui-même. Dans sa vie, il semblait qu’elle ne pourrait plus jamais l’accepter.Pour certaines âmes, l'amour une seule fois, une seule blessure, suffisaient à tout effacer. Il n’est pas nécessaire de continuer à souffrir.« Mais je veux réessayer... » Léo lui a tendu de nouveau le bouquet de fleurs.Clara a esquissé un léger sourire. Elle a pris les fleurs d’un geste presque mécanique, sans empressement, mais d’une f

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