Pablo
-....Monsieur!?.... monsieur ?
Moi (revenant à moi): ...euh, désolé, je…
Le temps de tourner le regard une, deux fois, elle avait disparu.
Moi : Je...je cherche Madame Adriana Dos Santos. Elle m'a donné rendez-vous ici et je….
-Pablo,venez, je suis ici.
C'était Adriana qui m'interpellait. J'essaye de reprendre mes esprits et d'aller à sa rencontre.
Je remercie en bégayant la réceptionniste qui me regarde intensément.
Je ne sau
PatriciaJe quitte l'hôpital toute fatiguée et je n'ai qu'une seule envie c'est de prendre un bain et de me coucher.Une fois rentrée, j'enlève mon manteau.Et là je tombe sur un vrai spécimen. Je pensais halluciner vu la fatigue qui m'habite mais il semble être réel.Je me surprends en train de l'observer méticuleusement. Mais par quel miracle se retrouve-t-il dans le salon de ma mère, en train de réviser des notes en plus.Il soulève la tête de ses documents et nos regards se croisent. Il y a une sorte de tension que je ne saurais décrire .
PabloAnthony : Qu'est ce que tu racontes,mec?Son regard est incrédule et son visage a un air de reproche.Je me lève en faisant des vas et viens devant lui.Moi : Je te parle de Patricia...la fille d'Adriana, tu ne la connais pas?Anthony : bien-sûr que je la connais. Qui ne la connaît pas ici?Je me mets à siffler et à exécuter des pas de danse.Anthony (d'un ton sérieux): eh, Pablo! Regarde moi…. Regarde-moi !Je m'arr
YolandaCelà me fait de la peine de la voir dans un état pareil mais je ne peux pas continuer à garder ce sentiment à moi.Maman : qu'ai je fais? Je...c'est à cause de ma virée ? Je n'ai pas été une mère exemplaire….Je lui coupe la parole et je me mets à lui expliquer ce qu'il en est réellement.Ça fait un bon bout de temps que je réfléchis à qui peuvent bien être mes parents. Qu'est ce que je leur ai fait au point qu'ils n'aient pas voulu de moi. Est ce que j'ai des frères, des sœurs ?Certains trouveraient ingrat de ma part de vouloi
PabloMoi : Bonjour, lieutenant !Vienne : Venez, on ira discuter tranquillement dans mon bureau. Il y a trop de bruit ici.Je me lève et je le suis. J'ai les pieds tout engourdis et je ne cesse de me réconforter intérieurement : Personne ne sait qui tu es. Tu n'as pas intérêt à te faire démasquer toi-même.Nous arrivons devant son bureau qu'il ouvre.Vienne : asseyez-vous, je vous prie.Je m'assois.Vienne : Alors, nous avons déposé partout des offres pour rec
AnthonyMoi : Oui, allô ? Tu seras au département quand?Pablo : Je serai dans le débarquement dans quelques minutes. Je dois chercher ma tante qui vient d'arriver.Moi : Quoi? Qu'est ce que tu racontes, mec ?Je me mets à rire à gorge déployée. Marita qui est à côté de moi suit la discussion d'un air incrédule.Elle chuchote : Raconte, qu'est ce qui se passe?Moi : Eh, Pablo? Tu as pris quelque chose?Pablo : Oui, on se dit tout à l'heure, à la
PatriciaJe descends les escaliers et je tombe sur Pablo qui entre fébrilement dans le salon.Pablo : Bonsoir !Moi : Bonsoir, ça va ?Je me dis intérieurement : Qu'est ce que tu fais? Stop!Mais c'est trop tard.Je me surprends moi-même à lui demander comment il va. Moi, Patricia en train de demander à un garçon comment il va. Je ne me reconnais pas. Et je ne sais pas par quelle magie celà a pu se produire.Pablo : Bien et toi?
PabloLa panique s'empare de moi. Je ne sais pas comment justifier ma présence,ici.Moi: Oh, je n'en avais aucune idée.Vienne : Oui, j'habite à quelques pas d'ici. Je suis sorti prendre l'air.Tonio : Vous connaissez cette belle âme charitable ? Il vient de me payer cet appartement. Il y a quelques minutes, j'étais un SDF. Je lui serai éternellement reconnaissant parce que les personnes comme lui sont rares pour ne pas dire inexistantes.Vienne : oui, je le connais. C'est un très bon ami à moi. Je suis content pour vous, monsieur ?Tonio : Ton
YolandaMoi (bégayant): tu….tu acceptes ?Maman : Bien-sûr que j'accepte.Je cours dans ses bras et je lui fais un long câlin. Ma joie est indescriptible. Je lui fais tous pleins de bisous et elle fait semblant de ne pas les aimer. Et je continue encore plus.Près d'une dizaine de minutes où je saute dans tous les sens comme du popcorn. Ma mère ne dit rien. Elle me fixe juste du regard. Je la sens heureuse de me voir heureuse mais au même moment je sens cette inquiétude, ce doute dans ses yeux.Je m'assieds donc et je prends ses mains dans les miennes.