Qu'est-ce qu'il pouvait bien faire à présent ? Se demandait Diogo complètement perdu. Il n'avait plus rien, plus de femme, ni de famille sur qui compter même si en réalité il avait toujours sa mère et son frère. Il avait l'impression d'être rejeté par les siens. Sa mère ne lui accordait aucune attention. Celle-ci avait toujours préféré son frère aîné et pour tout dire, cela l'affectait énormément. Son frère avait tout ce qu'il n'avait pas : la richesse, la gloire, le pouvoir, une bonne réputation et par-dessus tout Anastasia.
Déborah avait raison. Il aimait toujours Anastasia. Combien de fois n'avait-il pas détesté son frère pour la simple et unique raison qu'il lui avait arraché l'amour de sa vie
Lorsque Henrik entendit les plaintes d'Alonzo, il accourait en criant son prénom. Dans l'affolement, il fouilla toutes les pièces possibles pour le retrouver. Il était angoissé à l'idée qu'il soit en danger. Il s'arrêta devant une porte grandement ouverte et observait Alonzo massacrer un ordinateur portable. Il s'approcha de lui et l'obligeait à se calmer. _ Qu'est-ce qui se passe ? Où est Anastasia ? Demanda Henrik. Alors qu'il donnait des violents coups au mur Henrik le tira par le col de son chemisier et l'obligeait à le regarder. _ Anastasia..., lâcha-t-il en hoquetant. Il marchait le long du couloir tout en vaci
Au beau milieu de la nuit, Calypso s'extirpa du lit et se rhabilla rapidement. Il s'était enfin endormir et elle l'observait pendant un long moment avec un profond regret sur ce qui venait de se produire entre eux. Elle mit de l'ordre dans ses cheveux et sortit discrètement de la chambre. Tout au long du chemin, elle ne put s'empêcher de crier de rage faisant attirer les regards de peu de personnes qui cheminaient sur le trottoir de la route. Elle n'arrivait pas y croire qu'elle s'était laisser aller dans les bras de ce parfait inconnu et Malgré le fait qu'elle était consciente d'avoir commis une erreur, elle ne pouvait nier qu'elle avait aimé leurs ébats.Feignant se tordre la cheville avec ses talons, elle les retira et pataugeait sur la route de manière nonchalante. Il était très tard et elle risquait de rentrer à l'appa
__ Tu sais quoi Calypso ? Je pense que tu devrais rentrer et te reposer. Tu en as besoin, déclara Teddy lorsqu'il entra dans la cuisine. Toutefois j'aimerais savoir ce qui t'a mis dans cet état parce qu'il y a à peine quelques minutes tu étais si bien et jovial.__ Ne t'inquiète pas Teddy. J'ai eu juste un malaise à cause de la chaleur.Teddy la considérait d'un air incrédule.__ La chaleur ? Pourtant, il fait si froid.__ Écoute Teddy, je ne pourrai pas rentrer chez moi sans avoir terminé mon travail.__ Et refaire un autre malaise ? Non, tu rentreras chez toi, tu prends tes comprimés, tu te reposes et si tout va bien tu pourrais revenir demain.__ Mais et les clients ? Comment vas-tu t'y prendre ? Tu ne peux pas gérer le service et la cu
Durant des heures, Calypso n'avait pas arrêté de chercher son bracelet. Elle avait fouillé de fond en comble tout l'appartement sans pour autant le retrouver. Désespérée, elle avait demandé à son amie si elle l'avait égaré chez elle mais elle avait répondu que non. Une fois dans son lieu de travail, elle s'était rendue compte qu'elle n'allait probablement pas le retrouver puisqu'elle avait également fouillé le restaurant en vain.__ C'est juste un bracelet, n'en fais pas toute une scène, déclara Teddy.__ Ce n'est pas qu' un simple bracelet, rétorqua t-elle les joues en feu. Ce bracelet appartenait à ma mère. D'après les sœurs de l'orphelinat, elles l'avaient retrouvé à mon poignet lorsqu'elles m'ont récupéré de
__ Brûlez-moi tout ça !Alonzo qui revenait de la salle de Gym avait entendu sa mère crier à plusieurs reprises depuis l'étage. En temps normal, sa mère n'aimait pas qu'on l'approche lorsqu'elle était contrariée au risque de commettre l'irréparable mais il se sentit obligé de le faire afin de connaître les raisons de sa frustration. En prenant les escaliers il croisa l'une des femmes de ménage avec de nombreux cartons en main et constata l'expression de déception qu'arborait son visage.__ Ah Mr, heureusement que vous êtes arrivés à temps, déclara-t-elle en s'approchant de lui.__Que se passe t-il ?__ Ta mère veut qu'on brûle toutes les affaires du bébé, répondit Sophia à la place de la femme de m&ea
Phin leva son verre dans lequel pétillait le liquide de champagne. — Je porte un toast pour nos huit ans de mariage, dit-il en esquissant un sourire radieux. Et je profite de ce moment pour te promettre respect et fidélité. « Fidélité », ce mot la fit éprouver un sentiment de culpabilité, avait-elle fait preuve de fidélité elle autre ? Elle s'efforça de sourire pour masquer son trouble. Il lui lança un “ je t'aime'' qui la fit frissonner encore plus ; un frisson de peur qui emballa son pouls. Il reporta son verre à ses lèvres sans détacher ses yeux du visage de Calypso. Pour la première fois depuis cinq ans, il avait tenu à fêter leur anniversaire de mariage dans un bel restaurant de son choix. Et pour cette occasion, il lui
Depuis près d'une heure, Calypso n'avait cessé de se lamenter sur son sort. Certes, elle avait toujours voulu être mère, mais porté un enfant d'un inconnu ne faisait pas partir de ses plans. Qu'allait penser Phin ? Il la traiterait sûrement de traînée et pas dessous tous de femme infidèle. Elle se redressa de son lit et porta honteusement sa main sur son ventre. Elle n'arrivait toujours pas à réaliser qu'elle était enceinte, qu'un être grandissait à l'intérieur d'elle et qu'il n'était pas du sang de son époux, mais plutôt d'une personne qu'elle ne connaissait pas d'existence. Comment ça pu arriver à elle ? Elle accentuait ses pleurs, cette situation l'a taraudait au point où elle n'arrivait plus à bien réfléchir sur ce qu'elle pouvait faire à pr&eacu
— Allez réponds-moi Blair. Qu'a-t-elle réellement ? Est-elle gravement malade ?!— Franchement Phin, tu ne vois pas que tu exagères là ? Fit-elle en s'efforçant de rester impassible.— Calypso n'arrête pas de pleurer. Je lui ai demandé ce qu'elle avait pour qu'elle se mette à pleurer et elle n'a rien voulu me dire.— Et tu penses que je connais la raison ?— C'est évident non ? Tu es sa meilleure amie après tout et elle avait l'air si tendu juste après qu'elle ait quitté ton bureau. J'imagine que tu lui as dit un truc concernant son état de santé. La baisse de son rythme cardiaque n'a rien à voir avec son malaise, je suppose.Blair poussa un soupir d'exaspération.— Je ne lui ai absolument rien dit qui puisse la mettre dans cet état. Tu devrais plutôt aller le